Paul Schmitz, intimiste verviétois
Paul Schmitz, intimiste verviétois
Editions La Dérive - Verviers 2002
Paul Schmitz, né à Eupen en 1910 et décédé à Spa en 1974 est considéré aujourd’hui comme une figure marquante de l’intimisme verviétois.
Et pourtant, le mouvement, pas encore formulé en tant que tel, connaît ses premières manifestations avant sa naissance, en 1908, puis en 1911 dans le courant du réveil de la vie artistique de la Wallonie… Les Pirenne, Derchain, Le Brun, Gérard… ont tous plus de 30 ans de différence d’âge avec Paul Schmitz qui n’apparaît qu’en 1942. Une époque « où le genre était au purgatoire », simplement évoqué à la mort de ses adeptes.
L’auteur dolhaintois nous emmène dans l’œuvre et l’univers des plus intéressants de cet « intimiste » qui, dès l’âge de 15 ans, se glissait déjà dans l’atelier pollinois de Gérard, sa première influence.
L’adolescent devient apprenti et peintre en bâtiment, sans toutefois délaisser la peinture artistique. En 1953, André Blavier signalera l’arrivée « d’un fougueux expresionniste »
« Paul Schmitz ne se limite pas à cette école et avec une intelligence réelle de la peinture, il s’engage dans une veine fauviste puis surréaliste, cubiste… Il s’essaya à presque tous les genres et il semble qu’il se détourna quelque temps du paysage. Quand il y revint, ce fut avec un tel brio d’arabesques, avec de telles clartés sous la neige, avec une telle écriture, avec des synthèses si naturelles et si expressives qu’on ne vit plus que le paysagiste que l’on qualifia à juste titre d’intimiste et que l’on oublia tout le reste de son œuvre. » explique Georges Schmits.
Le livre, richement documenté et illustré, met en lumière une œuvre forte. A découvrir si vous n’y avez pas encore goûté !
(Dominique Coune)
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