Et s'ils avaient gagné ?
Et s'ils avaient gagné ?
The book édition - 2013
343 pages - 13,00 €
ISBN 978-2-9601333-0-1
Deux grandes lignes se dégagent de « Et s'ils avaient gagné ? ». La première, en suivant le
procès de Nuremberg « à l'envers », montre que la justice est différente suivant le vainqueur
qui l'applique. La deuxième montre que les intérêts économiques, religieux, politiques, peuvent
primer sur la révélation de faits, même si ceux-ci sont de la pire atrocité. L'ensemble trouve un agrément de lecture au travers des aventures palpitantes d'un journaliste argentin. Un livre qui suscite le débat aussi bien auprès des jeunes que de leurs aînés.
Le résumé :
En 1944, l’Allemagne n’a pas perdu la guerre. Un armistice a été signé. La situation militaire est actée et dessine les frontières d’une nouvelle Europe. Les priorités deviennent économiques. Il faut reconstruire. En même temps, les Nazis sont écartés du pouvoir et les nouveaux dirigeants ont à cœur d’effacer l’image d’une Allemagne va-t-en-guerre.
Pour ce faire, ils utilisent une propagande à grande échelle. Un reporter argentin, Ricardo Ortiz, partisan de Péron, lui-même admirateur d’Hitler, est envoyé par son journal à Nuremberg pour couvrir le procès d’Arthur Harris, le commandant de l’aviation britannique durant la guerre. Les Allemands l’ont enlevé et l’accusent de crimes contre les populations civiles.
Durant sa présence dans la ville allemande, il découvre, petit à petit, les atrocités commises à l’encontre des handicapés, des juifs et des résistants. Mais tout s’oppose à ce qu’il divulgue les informations qu’il a glanées.
Ce n’est qu’en 1990 que la vérité sera enfin publiée.
L’idée générale :
Les aventures d’un journaliste me permettent de raconter l’uchronie d’une Allemagne ni victorieuse ni vaincue, qui souhaite faire perdurer un régime autoritaire avec la bienveillance du reste de la communauté internationale. J’ai voulu montrer comment les protagonistes de la deuxième guerre mondiale étaient perçus suivant ce qu’on en savait, ce qu'on en disait, ce qu’on en cachait et suivant la région du monde où on habitait à l’époque. Arrestations, pressions, mutisme, propagande, intérêts économiques… Autant de bandeaux possibles sur l’horreur, et cela reste, bien sûr, valable à l’heure actuelle.
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