Bleu Caraïbes
Bleu Caraïbes
Cylibris à Paris 2004
le Prix du Roman Gay 2004
réédition 2011 chez H&O
Jean Ti-Bois, Louis, Michel, Junior, Calixte… Tous ces jeunes gens du Tropical avaient, comme le chantait Rimbaud, « de beaux corps de vingt ans qui devraient aller nus »…
Pourquoi le cacher ? Ma descente aux Antilles n’était pas seulement motivée par l’attrait des palmiers et des plages blondes. J’étais gay, j’aimais les garçons et, dans ma verte campagne, ce n’était pas convenable. Aussi, plutôt que de sombrer dans une abstinence dépressive, j’avais choisi d’aller jeter ma gourme sous les tropiques en mettant un océan entre la bienséance rurale et mes plaisirs.
Christophe Colomb avait découvert les Caraïbes par inadvertance alors qu’il était à la recherche des Indes. Il rêvait d’en ramener de l’or et des épices. Mes Indes à moi avaient le charme épicé des baisers et des étreintes secrètes, la peau douce et lise des ventres d’ébène et le langage truculent des désirs assouvis. Mes Indes à moi, je rêvais de les explorer du bout des lèvres, du bout des doigts…
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